La boulimie de la vie ou mon « rembobinez s’il vous plaît »
Après l’effort encéphalique,
L’enfermement,
Et les caresses aux livres,
Ouvrir la boîte
« pandorique » de toutes les joies.
Innombrables.
Succulentes.
Infimes.
Marcher sur les œufs d’or du bonheur,
Se régénérer d’allégresse,
Être saoule d'une euphorie béate.
S’éparpiller d’éclats de voix en
éclats de rire :
Marcher sur Paris de nuit,
Faire pipi dans des buissons,
Refaire le monde encore une fois
et différemment,
Boire un dernier verre parce que
demain on s’en fout,
Se raconter jusqu’à quatre heures
du matin,
Claquer le talon de 12 sur
le bitume noctambule,
Être grinçante et jouer de leur déconcertement,
Regarder, émue, les amitiés
naissantes s’esquisser,
Glousser à l’arrière d’une vespa,
Aller à un vernissage,
Faire les fous dans un photomaton,
Se déguiser pour une soirée Dirty
Safari,
Embrasser Cha',
Dormir.
Ecouter l’intimité du
chuchotement personnel:
Se retrouver en promenades
solitaires,
Sereine,
Confiante,
Reconquérir les éternelles et
insatiables paillettes de bonheur qui sautillent à l’intérieur de soi.
Y croire,
De nouveau.
Être à Aix-en-Provence:
Le bleu du ciel
Le gris de la Sainte-Victoire
Le calme vert du jardin
Faire des muffins à la framboise,
du lemon curd et du caramel.
Être avec les siens et y être
bien.
Loin du terrier, du rat et de la
carpe.
La vie, aussi chouette, qu’une
série photos d’Olivia Bee.
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