lundi 13 mai 2013

Les derniers partiels et la vie 3/3


La boulimie de la vie ou mon « rembobinez s’il vous plaît »


Après l’effort encéphalique,
L’enfermement,
Et les caresses aux livres,

Ouvrir la boîte « pandorique » de toutes les joies.
Innombrables.
Succulentes.
Infimes.

Marcher sur les œufs d’or du bonheur,
Se régénérer d’allégresse,
Être saoule d'une euphorie béate.

S’éparpiller d’éclats de voix en éclats de rire :
Marcher sur Paris de nuit,
Faire pipi dans des buissons,
Refaire le monde encore une fois et différemment,
Boire un dernier verre parce que demain on s’en fout,
Se raconter jusqu’à quatre heures du matin,
Claquer le talon de 12 sur le bitume noctambule,
Être grinçante et jouer de leur déconcertement,
Regarder, émue, les amitiés naissantes s’esquisser,
Glousser à l’arrière d’une vespa,
Aller à un vernissage,
Faire les fous dans un photomaton,
Se déguiser pour une soirée Dirty Safari,
Embrasser Cha',
Dormir.

Ecouter l’intimité du chuchotement personnel:
Se retrouver en promenades solitaires,
Sereine,
Confiante,
Reconquérir les éternelles et insatiables paillettes de bonheur qui sautillent à l’intérieur de soi.
Y croire,
De nouveau.

Être à Aix-en-Provence:
Le bleu du ciel
Le gris de la Sainte-Victoire
Le calme vert du jardin
Faire des muffins à la framboise, du lemon curd et du caramel.
Être avec les siens et y être bien.

Loin du terrier, du rat et de la carpe.
La vie, aussi chouette, qu’une série photos d’Olivia Bee.

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